[CINEMA] - parlons cinoche...

Rappel du premier message :

si c'est bien ou si c'est moche...

qui a vue ecrire pour exister ?

ça va tu regardes pas trop de films asiatiques toi ^^

ArFaNa91 a écrit:qui a vue ecrire pour exister ?

Non mais j'aimerai bien le voir !

Je viens de me mater Sympathy For Mr Vengeance, le premier film de la trilogie vengence de Park Chan-Wook (avec Old Boy et Lady Vengeance). J'ai bien aimé, mais moins que Old Boy. C'est l'opposée d'Old Boy d'ailleurs, très posé, pas complexifié à l'extrême comme OB, mais tout aussi déroutant avec ses anti héros, sa violence extreme dans ses rares scènes et son scénar que certains trouveront tortueux et d'autres totalement débile. Le film est super glauque, et j'ai eu plus de mal à regarder que Old Boy, dont c'est surtout la fin qui enfonce tout.

Ici, on s'amuse pas du début à la fin. Malgré tout, c'est toujours aussi superbe, cynique, froid et poétique.

Des nouvelles sur Park Chan-Wook \o/ : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18394319.html

mais aussi

Le studio Universal Pictures a acheté les droits au réalisateur coréen Park Chan Wook pour réaliser un remake américain de "Old Boy". Nicolas Cage est pressenti pour interpréter le rôle principal.


Un de plus ! La vague des remakes poursuit sa lancée puisque le studio Universal Pictures a acquis les droits auprès du réalisateur coréen Park Chan-wook pour produire une version américaine de Old boy. L'acteur Nicolas Cage pourrait tenir le rôle principal, et le réalisateur Justin Lin (The Fast and the furious : Tokyo drift) diriger le projet. Ce jeune réalisateur, fan du film de Park Chan-wook, s'exprime à ce sujet : "Je voudrais bien être celui qui va le réaliser mais si ce n'est pas le cas, ils devront vraiment trouver un réalisateur talentueux pour le faire. Ce film a été un très grand choc pour moi (...) je me sens très protecteur vis à vis de ce film".

Mon dieu.

Et en plus ils confient le remake à un type ayant fait Fast & Furious.

Nicholas Cage, je te renie d'avoir accepté un truc pareil.

Baal, toi y t'as pas un peu fait penser à Taxi Driver, "Sympathy" ? Dans le rythme surtout, le contraste entre temps faible/violence extreme. Sinon pour moi c'est le moins bon de la trilogie, mais il est rste quand même trés bien ! Faut aimer l'esthetisme et le splans séquences quoi, il cible quand même son publique.

Pour le remake ça fait longtemps que l'info est tombée depuis assez longtemps et je sais pas où ça en ait, je pris chaque soir pour que ça se fasse pas. Enfin, Cage a pas mal de projets en ce moment, c'est bon signe, ça oblige à repousser le tournage.

Sinon moi hier j'ai vu mon premier film d'Audiard: Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. J'ai été vraiment surpris, je m'attendais pas à cet humour absurde complétement décalé, mais j'ai bien aimé ! Et puis Marlène Jobert...

J'ai pas encore vu Lady Vengeance

Pour Taxi Driver, maintenant que tu le dis, un peu.

Quelqun a-til vu 300 ?

non mais je c'est que le nouveau rappeur marseillais je c'est plus comment y s'appelle fait une chanson dessus

Jambo a écrit:Quelqun a-til vu 300 ?

Nan, mais j'kifferai le voir.

Sinon, questu raconte AfAnA,

Hier soir, c'était

Bière checked
Tarpés checked
Lunettes checked
Codecs checked
Volume du son pour pas déranger la soeur checked
Download checked

Soirée détente Sacré Graal incoming

Et bin j'ai surkiffé

Dommage que la fin soit si rapide, on aimerait en voir trois heures en plus comme ça

le coup du black knight xD

ce film est

"Je vous pète la gueule à tous, enfants d'hamsters puant le sureau !"




Le coup du lapin est ENORME

"Where's the monster, behind the rabbit ?
No ! It's the RABBIT !"

Ce soir je me tate : Wayne's World que j'ai déja vu 100 fois ou Danny The Dog, téléchargé mais pas encore vu :p ?

Vous avez aimé American History X ?

Cry Freedom est un choc emotionel 1000 fois plus puissant. Un film que je viens de voir et qui m'a bouleversé !

autant que les chansons de mat pokora???

Unkn0wN a écrit:Vous avez aimé American History X ?

Super film, superbe histoire, super jeu d'acteurs!!!
Si, je ne devais garder qu'un seul film (avec mes 2 Mad Max!!!), je pense que ce serait celui ci!

... Avec peut-être Schindler... et les Star Wars!

@+

Unkn0wN a écrit:Vous avez aimé American History X ?

Cry Freedom est un choc emotionel 1000 fois plus puissant. Un film que je viens de voir et qui m'a bouleversé !

Alleï? J'ai vu AHX il y a quelques années, c'est vrai que ça m'avait assez interpelé... vraiment un film très dur, mais réaliste (ce qui est le plus terrible. :/)

Quelques passages cultes (enfin ça dépend comment), Notamment le "Mets tes dents sur le trottoir!" Qui m'est resté en tête.

pas mal en effet, comme tout les film d'edward norton d'ailleur.

"peur primale" était plus qu'excellent!

C'est vrai que AHX est un bon film, mais là, Cry Freedom est largement plus puissant. J'ai ressenti une profonde haine envers l'humanité en regardant ce film, Denzel Wachington fait une prestation EXCEPTIONELLE, ayant toute les qualités requisent pour incarner un meneur de troupe tel qu'était sont personnage (réel !): charisme, énergie, et des répliques qui fusent pour défendre sa cause, sa propre condition, jusqu'à celle de sa nation !

Certaines scenes sont beaucoup plus "choquantes" que la scene du trottoir dans AHX, surtout quand on se dit que c'est une histoire vraie.. Un passage histoirique révoltant, L'apartheid en Afrique Du Sud.

Au ciné:

Honor de Cavalleria: à éviter, à moins que vous aillez besoin de sommeil.

Danny The Dog : bien, j'ai vraiment aimé, quelque chose de frais dans ce film.

La baston totale dans l'immeuble et le 1vs1 sur la musique de Massive Attack tuent des grand mères.

Et Morgan Freeman est rigolo en Ray Charles de banlieu, et Jet Li est génial dans son rôle d'homme chien réapprenant à vivre.

Pas vu Danny The Dog, mais je savais pas que y'avait du massive attack dedans, ça m'interesse !

bon on continue sur les films en ce moment au ciné:

Honor de cavalleria: à éviter. On fait de l'implicite sur de l'abstrait, et ça donne l'impression d'une tartine abondamment tartinée avec de la confiture à la fraise dégueulasse, comme c'est le cas avec les interminables longueures du film: c'est lourd, voir indigeste.

Les lips, l'imagination au pouvoir: trés bon, remarquablement narré et découpé, jamais chiant, parfois drole.. Trés interessant ! Et puis j'ai trouvé fascinant comment tant de personnes ont réussis à créer une société, à travailler en communauté, sans autorité pour les guider. Par contre, ça reste un documentaire qui receuille et met en parallèle différent témoignages; et même s'il est trés bien foutu, c'est pas le genre de film à aller voir au ciné.

Dr Strangelove, or how I learned stop worrying and love the bombs

Magistral. On retrouve tout le cynisme et l'humour de Kubrick pour décrire incompétence des politiciens, la connerie de la guerre (ce plan formidale ou des dizaines de soldats s'entretuent derriere une affiche dévoilant ce magnifique slogant: "Peace is our profession"), le degré de folie qu'entraine la Guerre Froide, au point de vouloir détruire la planète juste par crainte de consommer de l'eau impure, et comment l'idéologie nazi se transmet avec une telle facilité: oui, ce film nous montre comment la propagande la plus simple nous exalte devant le fait de vivre dans un univers concentrationnaire, de perdre toute identité, mais de jouir de femmes-esclaves, du montant de nos profits et de la soumition de nos ennemis. Alors on est pret à supprimer toute race inférieure, seul les personnes ayant les meilleures capacités physiques sont en mesure de faire perdurer l'humanité, et devant cette exaltation la main droite se leve, haute et droite, inconsciement, tandis que la gauche nous permet de nous branler devant les bombardements sous la musique entrainante et patriotique "The Bomb Run" de Laurie Johnson .

Kubrick parvient donc à tourner tout ça en dérision, pour en faire rejaillir toute son absurdité avec une subtilité monstre !

A noter aussi la performance génale de Peter Sellers qui interprete 3 rôles à la fois, et une scene que l'on retrouve dans Pulp Fiction !

moi j'ai vu bernie.

j'aime dupontel.



-_-

Baal -> toi qui est le premier à cracher sur les armes de destruction massives, "docteur folamour" est fait pour toi ! ^^

dans la version collectore de bernie, y'a un documentaire sur bernie.

et dans ce documentaire, y'a robin williams qui est interviewé.

robin williams est un fou.


-_-


faut que j'me trouve "enfermé dehors" et "le createur"

en attendant, mattez moi ça:

http://www.mortecouille.com/viewpage.php?page_id=46


(pas les jolies images à gauche et à droite! non, là je parle de la vidéo au milieu )

humour noir, féroce, décalé, délirant... glauque .

dupontel quoi!

y a le film avec eddy murphy quir le 7 avril vous aller aller le voir ?

non, ça à l'air d'être une grosse daube.

dupontel est trop superbe.

la version collector avec le coffret qui forme une pelle, c'est ça?

dernière pharse du cours métrage:
"Tiens c'est bizzard ce liquide rouge qui sort de partout"


à part ça je suis allé voir "Alpha Dog" samedi.....
un peu moyen je trouve.
la première moitié est une sorte de teenage movie un peu trash et la 2ème moitié ça vire en drame super triste (tu m'étonnes pour un drame)

Il parait que Alpha Dog est pas mal du tout et que Timberlake pour une fois joue excellement.

Mais j'ai téléchargé un screener, donc j'ai giclé le fichier sans mater, vu la qualité image/son déplorable.

Roooh, Enfermé dehors il est GENIAL \o/

Docteur Folamour, sspa un film débile sur un mec qui parle aux animaux Unk ??

Ce soir, je me matte les Seigneurs de Dogtown, film sur la genese du skateboard :p

Baal a écrit:Docteur Folamour, sspa un film débile sur un mec qui parle aux animaux Unk ??

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

C'EST UN FILM DE KUBRICK HEIN

T'AS DEJA VU DES FILMS DE KUBRICK AVEC UN ABRUTI QUI PARLE AUX ANIMAUX TOI.

erf, tu confonds avec Dr. Dolittle en fait... :/
Non, rien à voir.

Je vais me pwned et je reviens.

The pick of destiny, le dernier Jack Black, déchire des ours apparement. Souvenez vous, j'en parlais dans le topic cinoche 2007.

Demain je vais au cinoche \o/

Pis ya le nouveau Myazaki :p

edit : evidemment, chez moi, ils le passent pas, mais ils passent cette merde d'Hellphone.

Je reviens, je vais plastiquer des cinoches

Moi j'ai vu Match Point, de Woody Allen, ce soir.

Magré un début catastrophique, le film se rattrappe peu à peu en cassant tous les clichés (enfin presque) sur lesquels il a lourdement incisté dans la première partie du film. Au final l'intrigue est assez bien pensée, et la fin est vraiment prenante !

Par contre sur la forme c'est pas vraiment ça; des cadrages foireux, des plans parfois trop académiques, et un montage totalement raté. Les scenes s'enchainent sans lien apparent, se coupant les unes des autres en plein milieu d'une conversation ou d'une musique.. Je ne sais pas si c'était voulu ou pas, mais ça m'a géné quoi qu'il en sois.

A coté de ça le jeu des acteurs n'est pas extraordinaire, sans toutefois être vraiment mauvais. Il est à l'image du film: souvent stéréotypé, mais réservant son lot de (bonnes !) surprises.

@Baal -> tu l'as vu Hellphone ?
Moi mon ciné ne passe pas le prochain film de Danny Boyle qui sort le 11 avril il me semble..
Par contre ils vont passés le nouveau Fincher, Zodiac, sortie le 30 mai. Fincher sa filmo est assez hétérogène, altérnant le trés bon, comme le moins bon, voir le mauvais.. J'espere que là ce sera une bonne pioche ! ^^

david fincher? david fincher de fight club?

mmm

Baal a écrit:Il parait que Alpha Dog est pas mal du tout et que Timberlake pour une fois joue excellement.

.....

en effet justin joue vachement bien comme presque tout les acteurs du film.
l'histoire est un peu trop longue au début (partie teen movie) ce n'est que drogue alcool et orgies-fiestas de jeunes délinquants et s'emballe sur la fin en virant sur une fin genre gros mafieux qui se découvrent
ce que je trouve marrant dans le film c'est qu'il y a un skin-head juif junkie et ultra violent qui maitrise le free fight, il est tellement stupide que sa en devient comique!!!

joe la joue trouée a écrit:david fincher? david fincher de fight club?

Et de The Game surtout !

alors là si tu fait passer the game devant fight club tu t'exposes à mon couroux et tu comprendra vite pourquoi mon nom est l'eternel lorsque s'abattra sur toi la vengeance du tout puissant!!!

c'est dis -___-.


(à part ça j'ai jamais vu the game^^)

joe la joue trouée a écrit:(à part ça j'ai jamais vu the game^^)

Bah alors t'as rien à dire, vous pouvez pas aller voir un film avec des certitudes toutes faites !

j'ai pas dis qu'il était nul, j'ai dis que fight club était indétronnable!


alors ME CHERCHE PAS!!!!



^^

Aucun film n'est indétronable, la perfecion n'existe pas.

bon maintenant t'arrête où je te brûle à la soude!!!

Jarhead ce soir.

Excellent, j'ai adoré. Et quelle bande son.

Je fais un résumé demain.

sur quelle chaine jarhead?

Arf, hier j'ai été déçu pour la première fois par Lynch en regardant Dune.. Non sérieux, ça aurait à la limite pu passer en tant que parodie de Star Wars, mais là..

Unkn0wN a écrit:Arf, hier j'ai été déçu pour la première fois par Lynch en regardant Dune.. Non sérieux, ça aurait à la limite pu passer en tant que parodie de Star Wars, mais là..

Je l'ai vu, et j'ai vite décroché!
Impossible de me coller au sujet, au film!
Même Sting n'est pas fantastique!

@+

Dune est bon en film, quoique pas extraordinaire, mais faut rentrer dans le truc.

Déja, les livres sont pas accessibles à tous hein, c'est du bon gros cycle de SF bien long à lire. Un peu comme le SdA dans l'heroic fantasy.

joe la joue trouée a écrit:sur quelle chaine jarhead?

Canal +

Dernière diffusion sur C+ décalé samedi matin à 8h ou 9h j'sais plus.

Donc, comme j'ai dit, Jarhead hier soir.



(la petite phrase à gauche, sur l'affiche originale, dit "welcome to the suck")

J'ai vraiment accroché.
Jarhead, surnom du Marines, littéralement "tête de jarre", car "la tête d'un bon marines doit sonner creux comme un vase." (sic)

Voilà le postulat de départ de ces jeunes recrues, formatées pour le combat, l'idéologie et la logique guerrière, abreuvées des exploits de leurs ainés sur d'autres front (le Vietnam notamment).

Mais Sam Mendes (American Beauty, génial aussi), mettant en images le livre éponyme d'Anthony Swofford (personnage central de l'histoire), nous livre la vraie guerre, vue de l'interieur, et non de chez nous via CNN, que ces hommes ont fait lors de l'opération Desert Storm de 89 contre Saddam (souvenez vous, papa Bush aussi il a fait la guerre avant son fils, lui il a fabriqué les terroristes que son fils essaie de supprimer ^^).

Un film de guerre d'un nouveau genre, comportant pourtant de nombreuses similitudes avec certains classiques du genre. La première partie, au camp d'entraînement, est un clin d'oeil évident à Full Metal Jacket. Comme dans le film de Kubrick, on a droit à la transformation de la recrue Swoford en bon soldat prêt à tuer pour sa patrie.

La deuxième partie change du tout au tout, et nous emmène au coeur du désert irakien où, comme nous raconte Swof, "on patrouille en désert vide,on s'hydrate, on navigue dans des champs de mine imaginaires, on tire...sur rien, et on s'hydrate encore...".

Pas vraiment de héros sympathiques au grand coeur et ses clichés. Juste des jeunes types confrontés à un univers et une situation ubuesque, et franchement malsaine. Plus intéressante est la lente agonie psychique de ces jeunes recrues dans le désert irakien.

Ce film montre parfaitement la "guerre" vécue par ceux qui étaient dans le golf, loin des images ridicules des films d'action à l'américaine. Et dans ce film, malgré quelques scènes d'explosions/tirs, pas une seule scène de bataille, et pas une goute de sang (au sens "pas une seule scène de boucherie/tuerie des marines"), et pourtant, c'est l'un des meilleurs films traitant sur le sujet que j'ai vu.

La mise en scène est assez géniale, très épurée et acide au niveau du visuel : je veux dire par là qu'on a vraiment l'impression d'étouffer dans les scènes post apocalyptiques des puits de pétroles en feu, ou de sécher à petit feu sous le soleil d'un désert éclatant, aux couleurs très hachées (blanc, un peu de brun sur les zones d'ombres, on est vraiment en plein soleil saharien).

L'ambiance, la construction hachée et psychotique mais pas speedée, les lumières et la bande son énorme mixant rock à l'ancienne (Doors, americana.. et rien que pour avoir été le premier film à inclure Something in the way de Nirvana dedans il chopppe déja 1000 points d'estime en plus \o/) et electro lourd et freaky, comme un cri animal qui se répète dans la tête de ces jeunes gavés d'images de leurs ancetres glorifiés au Vietnam (la scène où ils se comportent en hooligans en liesse en regardant le début de Apocalypse Now avec les hélicos), de rock, de drogue, et de lobotomie patriotique qui les rendra célèbre comme leurs papas et leur permettra de "buter de l'enturbané", et qui finalement doivent lutter contre eux même en attendant presque 8 mois sous le soleil du désert sans rien voir arriver, avec les doutes, les médias à divertir et les insolations qui commencent bien à leur faire péter la durite (l'espèce de grand maniaque qui joue avec le cadavre est un bon exemple).


La séquence notamment sur Something in the Way (la meilleure ballade que je connaisse \o/ : https://www.youtube.com/watch?v=nzUD4jGDmKk) où Swoford commence à partir en vrille, faisant des hallucinations, ne se retrouvant plus lui même entre sa copine qui le trompe, le soleil qui tape, l'attente et le manque d'occupations pour tuer l'ennui, et l'alcool et les amphètes pour tenir le coup. L'envie de combattre est si forte que n'importe quel rencontre devient un accrochage (les touaregs face à la patrouille, les A10 warthogs, l'envie frénétique du sniper dans la séquence de la tour, et son pétage de pile).

"Ma guerre a duré 4 jours. Et je n'ai pas tiré un seul coup de feu."

La 1ere guerre d'Irak pour les jeunes marines américains, c'est une guerre psychologique contre eux même avant tout, face à un ennemi invisible. Car ce que ce jeunes hommes espéraient, c'est à dire une guerre comme papa l'avait vécu au Vietnam, pour devenir des héros de guerre telle que la TV ou le cinéma nous les montrent, va les emmener dans une lutte au bout de l'ennui et de la frustration. Là ou l'isolement, l'éloignement et l'absence les rendra parano, et ou ces machines de guerre redeviendront brutalement et terriblement humaines dans leurs uniformes. Jake Gyllenhaal est extraordinaire, les autres rôles (Jamie Foxx en sergent instructeur notamment) sonnent terriblement justes.

Jarhead est un film qui ne laisse pas indifférent. Il vous explose au visage avec subtilité, un film simple mais fort, poignant, parfois drôle et amusant, cynique, mais surtout amer et dsabusé qui nous prend au tripes, une mise en scène impeccable, des acteurs formidables, Jack Gyllenhaal est tout simplement parfait, tous sont des marines, au service d'une guerre qui ne comprennent pas ("Pourquoi on la fait cette guerre ? Y'a rien ici !" "On est des marines, la politique c'est pas notre truc, on est là pour tirer.") ou qu'ils "croient" comprendre, attachant et jamais caricatural, un film de guerre, un vrai comme on n'en à jamais vu.

Sam Mendes nous dresse un véritable tableau contemporain en filmant admirablement ces jeunes soldats naïfs et rongés par leur profonde désillusion dans des décors apocalyptiques, somptueux, voire carrément surréalistes. Le spectateur est totalement imprégné par le mal-être des personnages et par cette subtile atmosphère. Et l'image de ces âmes perdues et torturées dans ce désert vomissant du pétrole, comme du sang qui jailli d'un corps meurtri.

Sans doute le meilleur film sur la guerre que j'ai vu depuis Full Metal Jacket et le Soldat Ryan.

Dommage que les patriotes eux, soient si cons au point de remettre ça et de signer à nouveau en 2003.

j'ai pas canal... :p

dommage j'attendrait de le choper en dvdix

Merde.
Avec tps, on avait Canal + 1 mois gratuit, et ça à terminer à la fin du mois.

Bref, ouais, j'aimerai bien le voir cte film.
Sinon, j'ai un film que j'ai bien kiffer et que j'ai vu dernierement , << la chute du faucon noir >>

pareil faut que je le voaïlle(?) aussi.

Pirates Of Carribean !

Et non je ne l'avais toujours pas vu. Je l'ai trouvé pas mauvais, sans plus. ça reste un blockbuster pour enfant, un pur divertissement, et Jonnhy Depp en fait des tonnes. Pourtant c'est le point fort que j'attendais du film, mais il est vraiment à cent lieux par rapport à ses prestations dans Dead Man ou Donnie Brasco (et pas Darko hein ^^). Malgrés ça, y'a quelques bonnes idées et ça divertit pendant 2 heures, de temps en temps ça fait pas de mal !! :p

Au ciné, à voir: Letters From Iwo Jima... de Clint Eastwood !

Le film qui est donc la réponse à Flag Of Ou Fathers, il s'agit de la même bataille, mais vue du coté japonais !

Malgré un scénario assez brouillon (difficile en effet de s'y retrouver entre les différents lieux et personnages !) et quelques répétitions, on a ici un trés beau film, humain, avant tout sur l'égalité: toutes les vies se valent devant la mort, que l'on soit soldat, général, américain, japonais..

"They came from nothing to change everything", traduisible par "Ils venaient de rien, ils ont tout changé".

On découvre et on suit l'ascension des légendaires Z-Boys qui ont révolutionnés le skateboard dans les années 70, en montant leur team Zephyr (nom du skate/surf shop où ils s'approvisionnaient).

On a mis du temps à avoir un film sur le skate, pourtant l'idée du film ne parait pas si exceptionnelle.

J'ai downloadé ce film en ne sachant pas trop ce que j'allais y trouver. J'aimais bien les acteurs que j'avais déjà vu dans d'autres oeuvres, alors après un rapide coup d'oeil à la BA, c'était parti.

Finalement, je suis loin d'avoir été déçu, je dirais même que c'est un film que j'aime énormément. L'ascension de jeunes qui partent de rien et arrivent au sommet en révolutionnant leur art. En plus, tiré d'une histoire vraie, ce film m'a foutu les boules. J'avais l'impression d'y être. On se marre, on chiale, on découvre, et on y retourne. L'histoire des Z-Boys c'est un pure condensé de liberté et y'a pas à dire on s'en prend plein les mirettes.


Cette histoire narre donc la fondation des Z-boys, dont on suit les aventures de Stacy Peralta, un des héros du film et membre fondateur de la Bones Brigade qui a révélé Tony Hawk (qui fait d'ailleurs une apparation assez drôle dans le film). Et c'est aussi une histoire fabuleusement interprétée par Heath Ledger (Skip, dans le film, il joue aussi dans Chevalier, les Frères Grimm), John Robinson (Stacy dans le film, le blondinet de Elephant), Victor Rasuk (Tony dans le film), Michael Angarano (Sid dans le film, Dear Wendy..) et surtout par un Emile Hirsch (Jay Adams dans le film) qui joue un personage hardcore et intègre rejettant tout le business qui tourne autour d'eux et qui est bien loin du personnage de Girl next door. Pour tous ceux qui ceux qui ont un jour été adolescents Pas pour ceux qui ont un jour retrouvé leur piscine taggée en rentrant de vacances :p



Pas du tout le gros film sur le skateboard façon MTV dont on aurait pu redouter, mais une magnifique histoire vraie, de trois précurseurs du skate tel qu'on le connaît aujourd'hui. Catherine Hardwicke, réalisatrice de "Thirteen" a réussi la prouesse inouïe de décoller du dos du skateboarder l’étiquette ô combien fausse et déformante de "beauf frimeur de sensations extrêmes" et de "sponsoring de marques d'ados X-Games toussa"

Ce film n'est pas réservé aux skaters. J'ai skaté un minimum syndical au lycée, mais j'ai littéralement adoré. La réalisatrice ne l'a certainement pas fait seulement pour filmer des plans de skate, mais pour relater une histoire fraternelle, celle d'une confrérie de gosses désabusés qui plongeaient leur énergie et leur frustration dans les sports casse gueules, et qui formaient une vraie famille. A noter que c'est Stacy Peralta lui même qui a écrit le scénar, donc l'histoire est peut être un chouilla surfaite sur un ou deux points mais extrêmement fidèle, elle suit les souvenirs même de l'un des protagonistes, de l'un des fondateurs du skate actuel.



Un excellent film, pas seulement sur le skateboard mais sur la naissance d'une culture, d'un mouvement, sa récupération par le business et les réactions de ses instigateurs face à cela. L'histoire se déroule a Dogtown, "ghetto" pauvre de Venice (Santa Monica, pas la ville en Italie) en bord de mer sur la cote ouest américaine, où une bande de jeunes amateurs de surf et de skateboard réduisent à néant les règles établies (du skateboard et de l'état) en ridant les piscines vides et créant ainsi le skateboard moderne, la rampe, etc ... Lords of Dogtown explique la genèse du skateboard par l’histoire vraie de ces gamins de Santa Monica qui font l’expérience de leur amitié et de la vie dans l’Amérique des années 70. Dans cette envolée à la "Stand By Me", les jeunes skateboarders font des choix de vie authentiques et, ce faisant, créent l’étincelle par laquelle le skateboard a, et continue d’influencer, tous les autres sports de glisse, la musique (Tommy Guerrero, Floggin Molly) et l’art (Ed Templeton, Mark Gonzales).

Hollywood a invité le surf dans les foyers avec Big Wednesday de John Milius et Apocalypse Now (dans une scène réalisé par John Milius). Quelque 30 ans plus tard, une major fait de même avec le skateboard en confiant la réalisation de cette truculante tranche de vie made in 70’s à Catherine Hardwicke, elle même résidante de Santa Monica.

Rien n’est surjoué. Tony Alva était bel et bien ce fils d’immigré avide de réussite mais attachant par son énergie et sa volonté, Stacy Peralta était le plus calme et le plus réfléchi de tous, peut-être pas aussi benêt que ça (surtout face à Nikki Reed). Quant à Émile Hirsh, il joue un Jay Adams aussi torturé, entier et authentique que le vrai surtout dans la scène du rasage.

Histoire d’amitiés qui défie les conditions sociales et les évolutions personnelles, Lords of Dogtown est le type de film qui surprend de bout en bout. Après cela, on ne regarde plus le skateboard et les skateboarders de la même manière.



Ce n'est pas du tout un de ces films mac do, ou les jeunes héros veulent devenir célèbres et ou tout est bien qui fini bien... on vit toute l'histoire avec eux, on a mal pour eux lors du quart d'heure de fin, car on sent bien la magie ressortir de cette scène finale où ils se retrouvent tous pour un constat doux amer sur une époque déjà révolue depuis leurs débuts au commencement du film, et qu'on ressent toutes générations confondues. Et que dire de ce qu'ont apporté ces jeunes prodiges au skate.

Je ne connais d'ailleurs pas trop de trucs du skate actuel à part quelques grands comme Tony Hawk ou Rodney Mullen, et même si les plans filmés sont "basiques" selon les pros, surtout à l'époque l'apprentissage des sauts et des équilibres, pas de 360 flip et autres caspers.. ce film conte bien les débuts du mouvement et tout comme les planches, les figures peuvent parfois semblées passées de mode : on n'observe aucun ollie, et le skate moderne se base sur ce saut de base. Par contre le style old school avec lequel les acteurs réalisent leurs prouesses est tout simplement impressionant. J'ai trouvé superbe les prestations de skate. Les jeunes acteurs sont détonants, ils se sont mis dans la peau des personnages et ont ébloui la caméra.

Chaque personnage a son caractère et sa personnalité, et si j'ai adoré, c'est que revoir des jeunes soudés pareillement m'a rappelé moi-même à l'époque du lycée, tribu indésoudable qu'on était. Et la même insouciance basée sur la défonce, les filles et l'adrénaline. C'est seulement quand les sponsors et les medias commencent à s'arracher ces jeunes prodiges que cette bulle fraternelle commence alors à voler en éclats. Difficile de grandir et d'endosser des choix et des responsabilités. La fin est super triste par contre, j'ai vraiment eu les boules, car Sid est un des personnages les plus attachants du film, et Jay, qui est admirable de fougue et d'intégrité dans son respect de ses amis, vire un peu extrême (actuellement, sa dernière condamnation remonte encore à des possessions de drogues, à Singapour :p)



Les personnages hauts en couleur, la folie du film et de l'adrénaline culottée et insouciante des Z-boys, le contexte historique (fin des 70's), la bande son d'époque géniale du film (Stooges, Hendrix, Social Distortion..), l'insouciance et la passion du gang, la fraternité, les coups durs et rivalités, les scènes de skate assez fabuleuses, tout m'a plus dans ce film qui, au niveau sentiments, m'a fait rêver nostalgiquement et évoquer dans mon âme des souvenirs et des sentiments communs à ce jeunes que j'avais aussi ressenti dans un autre film que je trouve similaire au visionnage : Le Péril Jeune.

Je conseille vraiment ce film, autant pour son coté docufiction historique que pour l'histoire de l'adolescence même de cette époque. Un film simple et sincère, nous remettant parfaitement dans l'ambiance des 70's (accompagné par une bonne musique). Le scénario n'est pas extraordinaire, mais les personnages sont tellement attachants et convaincants que finalement tout ce que l'on demande c'est de passer encore un peu plus de temps avec eux.



A noter que Stacy Peralta a aussi réaliser un autre film sur la naissance du skateboard, lui 100% documentaire et biographique, "Dogtown & Z Boys", et au aussi fait "Ridding Giants" sur le surf.

Déjà vu !